Importation des ressources énergétiques

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En 2024, l’approvisionnement en ressources énergétiques importées est de 1 302,5 ktep, qui se répartissent de la manière suivante : 

  • 61,6 % pour les produits pétroliers (hors gaz butane)
  • 0 % pour le charbon
  • 1,7 % pour le gaz butane
  • 17,8 %,pour les pellets de bois
  • 0,02 % pour le bioéthanol
  • 18,9% pour le biodiesel

L’importation des produits pétroliers est destinée aux transports, à la production  électrique ainsi qu’aux secteurs de l’agriculture et de l’industrie. Le charbon importé servait uniquement à la production électrique dans les centrales thermiques biomasses, anciennement appelées « charbon/bagasse ». Ces centrales ayant été totalement converties en 2024, cette importation est nulle en 2024. Le charbon destiné aux usages domestiques n’est pas pris en considération dans le présent bilan.

Depuis 2019, de petites quantités de bioéthanol sont importées pour la production électrique. Elles sont utilisées uniquement pour la Turbine à Combustion SUD d’Albioma (TAC Sud).

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 Les produits pétroliers ont déjà fait l’objet d’une transformation.

N’est pas pris en considération le charbon destiné aux usages autres que ceux liés à la production d’électricité. 

 

 

 

Entre 2023 et 2024, l’approvisionnement en combustibles fossiles poursuit sa diminution amorcée depuis 2021. Elle se poursuit en 2024 au profit de l’augmentation des ressources renouvelables importées consommées via la conversion des moyens principaux de production électrique.

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En 2024, l’importation des combustibles fossiles est de 824,6 ktep avec carburéacteur et de 609,4 ktep hors carburéacteur soit respectivement une diminution de 21,2 % et de 26,4% par rapport à 2023. On note également, une légère baisse des importations au niveau du carburéacteur (-1,5%).

L’importation de charbon a totalement disparu pour la production électrique au profit de l’importation de pellets de bois (biomasse solide) qui a débuté en 2022. L’électricité produite en 2024 à base de charbon s’est faite uniquement sur les derniers stocks pour la centrale du Gol sur les deux premiers mois de l’année. Le reste de l’année, la production électrique des centrales thermiques d’Albioma (Bois Rouge et Le Gol) s’est basée sur la bagasse et les pellets de bois. L’importation des pellets de bois s’élève à 231,7 ktep.

Dans cette même dynamique, l’importation de fioul lourd de la centrale Port Est a totalement disparu au profit du biodiesel (ressource alternative issue de la biomasse liquide). En 2024, cette importation a doublé jusqu'à atteindre 245,9 ktep.

Concernant l’importation des autres ressources fossiles, elles sont essentiellement utilisées dans les secteurs du résidentiel/tertiaire pour le gaz butane (besoins de cuisson) et du transport pour le gazole et l’essence, la tendance est à l’inverse. En effet, on observe une augmentation des importations d’essence, du gazole et du gaz butane, respectivement de 11,6%, 8,5% et 4,9% entre 2023 et 2024.

 

Concernant les tendances pluriannuelles (sur 10 ans), on constate une baisse moyenne des importations des ressources fossiles de 29,5% sur les dix dernières années. Cette baisse s’explique par l’arrêt des ressources fossiles que sont le charbon et le fioul lourd.