En 2024, la consommation du secteur transport est de 700,3 ktep de combustibles fossiles, soit une légère augmentation de 0,3% par rapport à 2023. Il est inclus la part de la production électrique afférente aux véhicules électriques.
En 2024, la consommation d’énergie liée au transport routier connaît une augmentation de 1,2% poursuivant ainsi sa croissance malgré une légère baisse observée en 2023 (-0,5%). Ce niveau de consommation dépasse celui de 2022 qui était jusqu’alors le plus élevé. Cette hausse peut être partiellement attribuée à une augmentation de l’emploi sur le territoire avec 15% d’emplois supplémentaires en 2024 et 3 200 d’automobilistes supplémentaires en moyenne chaque année entre 2010 et 2021 sur la route du travail. De plus, cette évolution peut être par ailleurs due à une hausse de la qualification des emplois (32%) ce qui entraîne un nombre croissant de personnes travaillant dans une commune différente de leur lieu de résidence (+26%), généralement décentré des pôles d’emplois afin d’avoir une qualité de vie meilleure.
En 2024, la consommation de carburants du secteur maritime affiche une baisse, mais reste globalement stable par rapport aux années précédentes. Elle atteint ainsi 20,2 ktep soit -4,4% par rapport à 2023. Malgré cette diminution de la consommation du secteur maritime, la reprise de l’activité croisière initiée en 2023 se poursuit en 2024 et se traduit par des résultats supérieurs aux années précédentes avec 43 214 passagers accueillis en 33 escales en 2024 contre 22 020 passagers en 2022.
En 2024, la consommation de carburéacteur a diminué de 1,0 % par rapport à 2023. Comme pour le secteur maritime, le secteur aérien connait malgré tout une augmentation. L'aéroport Roland Garros a accueilli 2 712 095 passagers en 2024, un chiffre record, en augmentation d'environ 0,8% par rapport à l'année précédente, dont près de 1,6 million de passagers sur l’axe Métropole – Réunion.
Les écarts observés entre la diminution des consommations de carburant des secteurs aériens et maritimes et l’augmentation des fréquentations (passagers) pourraient provenir des différences de prix des carburants observées dans la région.