L'HYDROÉLECTRICITÉ C’est l’électricité produite en convertissant l'énergie potentielle hydraulique des divers flux d'eau.
Hydraulique
Pour info Il est à noter en 2024, une avarie intervenue à la suite du cyclone Belal (janvier 2024) sur la centrale de la Rivière Sainte-Rose. Disposant de deux prises d’eau, une assure 20% de la production et l’autre 80%. C’est la prise d’eau principale qui a été endommagée pendant 3 mois en 2024, ne permettant à la centrale de fonctionner uniquement sur la seconde prise (soit 20% de la production). Source : EDF SEI
La production hydroélectrique représente 13,7% de la production électrique totale en 2024 contre 12,8% en 2023.
Entre 2000 et 2010, la production hydraulique représentait environ 20 à 30 % de la production électrique annuelle totale. Depuis 2011, cette production a connu de nombreuses avancées, atteignant une maturité technologique qui ne devrait plus évoluer, sauf en cas d'aléas climatiques. Actuellement, la part de la production hydraulique se situe autour de 10 à 20 %, avec des « pointes » de 20% observées en 2013, 2018 et 2022.
En 2024, l’augmentation de la pluviométrie (+22,7% par rapport à 2023), a entrainé un léger regain et s'élève à 419,2 GWh, soit une augmentation de 6,5% de la production hydroélectrique par rapport à 2023.
9 installations sur l'île en service au 31 décembre 2024
Évolution de la production hydroélectrique et de la pluviométrie depuis 2000
Pour les années 2000 à 2018, les détails des productions électriques par centrale ne sont pas disponibles, ainsi seul le total est affiché. Depuis 2019, la pluviométrie des sites où les divers cours d’eau disposant d’une centrale hydroélectrique prennent leur source ont été prise en compte (dans la mesure des données disponibles). Les données de précipitations sont ensuite pondérées des puissances des différentes centrales afin de présenter une donnée moyenne de pluviométrie. Celle-ci permet de mieux mettre en parallèle le phénomène météorologique et la production électrique. Une mise à jour des données a été réalisée à partir de 2014 depuis le site de Météo France.
Bagasse
5,7% de la production électrique et 379 kilotonnes de bagasse en 2024
La fluctuation d’une année à une autre de la part de la bagasse dans la production électrique dépend essentiellement de la qualité de la campagne sucrière mais également des conditions météorologiques tout comme pour l’hydraulique, le solaire ou encore l’éolien. La quantité de canne à sucre de la campagne de 2024 a été inférieure à celle de 2023 (1 137 270 tonnes en 2024 contre 1 436 227 tonnes en 2023). Il est observé un taux de richesse globale de 12,96, un taux supérieur à celui de 2023 . Les années 2022 et 2023 étaient jusqu’à présent les plus mauvaises de l’histoire moderne de la filière, mais c’était sans compter avec l’année 2024. Ceci résulte des causes climatiques (le cyclone Belal, la tempête Candice s’en est suivie une période pluvieuse puis une période de sécheresse) et des difficultés économiques chez les planteurs (explosion du prix des intrants, augmentation des charges, problèmes techniques, manque de mains d’œuvre, conflit social, …).
La production électrique à partir de bagasse atteint 174,1 GWh ; elle diminue de 13,4% en 2024 par rapport à 2023. Depuis 2010, une baisse globale de la production électrique à partir de bagasse est constatée à un rythme moyen de 2,4% par an.
LA BAGASSEC’est le résidu ligneux de la canne à sucre utilisé par les centrales thermiques pour la production d’électricité. Elle est constituée de la fibre contenue dans la canne et d’eau.
En savoir + Le plan de relance pour la filière canne a été signé le 10 octobre 2023 avec pour objectif d'atteindre un niveau de production de canne supérieur à 1,7 million de tonnes par an, avant la date de fin de la convention canne actuelle (2027). L'objectif est de produire des volumes de cannes nécessaires pour maintenir l'équilibre économique des filières sucre et rhum mais également d'augmenter la production électrique d'origine renouvelable à partir de la bagasse.
Une enveloppe de 9,2 millions d'euros a été consacrée pour ce plan de relance et comprend :
- Des aides directes aux planteur en difficulté
- Des subventions pour l'itinéraire technique
- Une avance remboursable pour l'achat d'intrants en fonction des besoins des planteurs et de leur capacité de remboursement
- Un préfinancement des plantations de cannes.
Ce plan de relance a été revue en 2024 avec une enveloppe exceptionnelle de 0,6 M€ afin de reconquérir les parcelles de cannes enfrichées ou l’accompagnement d’exploitation à bas rendement (Canne écho n°106 – avril 2024).
Évolution de la production électrique à partir de la bagasse
La vapeur produite à partir de la bagasse est dans un 1er temps turbinée afin de produire de l’électricité, ce qui la fait perdre en pression. Dans un 2nd temps, la vapeur restante redescendue en pression est envoyée aux usines sucrières juxtaposées aux centrales thermiques.
La bagasse est pesée sur les convoyeurs d’Albioma avec une plage d’incertitude élevée ce qui explique par exemple en partie les différences de production affichées pour une quantité de bagasse similaire entre deux années.
Caractéristiques de la production électrique à partir de la bagasse
Éolien
1 parc éolien et 1,2% de l'électricité produite en 2024
LES EOLIENNES Les éoliennes convertissent la force du vent en électricité.
Depuis 2023, seul le parc de Sainte-Suzanne est en fonctionnement. En 2024, il a produit 35,4 GWh avec une puissance contractuelle de 19,8 MW. C'est le niveau maximum atteint pour le parc de Sainte-Suzanne depuis 2006.
La ferme de Sainte-Rose a été démantelée en 2023 et donc, aucune production a eu lieu en 2024. Il est prévu la poursuite des travaux jusqu’en 2025 avec une mise en production estimée au dernier trimestre de 2025
Le parc éolien de l’île était composé jusqu’en mars 2021 de 23 éoliennes de 275 kW à Sainte-Rose et de 37 éoliennes de 275 kW à Sainte-Suzanne). TotalÉnergies a procédé au renouvèlement du parc de Sainte-Suzanne. Ce rééquipement a permis de remplacer les 37 petites éoliennes existantes par 9 nouvelles éoliennes de 2,2 MW chacune, soit 19,8 MW au total. Les nouvelles turbines sont des éoliennes tripales (mât de 80 m, pales de 50 m). Le projet sera adossé à un dispositif de stockage de 12 MWh et à des obligations de prévisions de production de la veille pour le lendemain. La production attendue est de 50 GWh par an (Source : Total Energies)
Évolution de la production électrique éolienne de 2000 à 2024
EDF Renouvelables renouvèle également le parc éolien de Sainte-Rose avec une mise en service estimée fin 2025. Le démantèlement des anciennes éoliennes a pris fin en septembre 2023. Le projet consiste à remplacer les 23 éoliennes Vergnet existantes par 4 éoliennes nouvelle génération dont la puissance serait 2,2MW chacune pour une puissance totale installée de 8,8 MW. Le rééquipement se fera avec des éoliennes tripales (mât de 80 m, pales de 50 m, hauteur totale de 130 m). Un dispositif de stockage sera également installé. Deux éoliennes seront dotées de système de détection et effarouchement des oiseaux. La production attendue est comprise entre 16 et 24 GWh par an.
Biogaz
4 centrales de production et 35% du biogaz utilisé pour la production d'électricité en 2024
LE BIOGAZ C'est un gaz produit par la fermentation de matières organiques en l’absence d’oxygène.
Quatre centrales biogaz produisent de l’électricité à La Réunion :
- l'Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) de Pierrefonds,
- l’ISDND de Sainte-Suzanne,
- la station d’épuration du Grand Prado (Sainte-Marie),
- la Distillerie Rivière du Mât à Saint-André
La Distillerie Rivière du Mât produit de l’électricité, depuis 2022 à partir du biogaz, initialement elle ne produisait que de la chaleur. La station d’épuration du Grand Prado utilise également une partie du biogaz qu’elle produit pour sécher les boues d’épuration.
Production électrique en 2024 : la production électrique à partir de la valorisation de biogaz a permis de produire 18,8 GWh, soit +24% par rapport à 2023 pour une puissance installée de 6,9 MW.
Après une diminution de près de 38% en 2023, la production de la centrale de Sainte-Suzanne a augmenté de 102% entre 2024 et 2023. Cette hausse est due au revamping d’un des moteurs de l’installation (en avril 2024) qui a permis le branchement de plus de puits qu’auparavant.
La station de Pierrefonds, avec un fonctionnement continue sur 2024, voit sa production électrique également augmenter (11,8 GWh), soit une variation de +18%. Cette augmentation serait due à un travail de fond réalisé au niveau de la maintenance des moteurs et de ses périphériques, mais aussi des réseaux de captage du gaz.
La centrale de Grand Prado a fonctionné de mars à décembre 2024 et le volume de production électrique s’établit à 1,2 GWh.
La distillerie Rivière du Mât a produit de l’électricité en 2022 en phase test et depuis 2023 en fonctionnement normal. En 2024, elle a produit 3,2 GWh.
Le nombre d’heures de production a été de 2 737 heures en équivalent pleine puissance en 2024, soit 502 heures de plus par rapport à 2023.
Production thermique en 2024 : L’unité de méthanisation «Distillerie Rivière du Mât», qui permet une valorisation interne par substitution du fioul consommé en chaudière par le biogaz produit, a permis d’éviter une consommation de fioul domestique d’environ 1 321 m3 soit l’équivalent d’environ 1,3 ktep.
L’unité de méthanisation « Distillerie Rivière du Mât » fonctionne de manière saisonnière (mise en service à partir du mois de mai et production thermique de juin à décembre) et a produit 1% de moins qu'en 2023.
Évolution de la production électrique et thermique à partir du biogaz de 2008 à 2023
Un erratum des données produites de de la Distillerie de la Rivière du Mât a été réalisé suite à une actualisation et harmonisation de la méthodologie en 2024 par le producteur sur la période 2015 à 2023.
Photovoltaïque
10 609 installations raccordées et 10,1% de l'électricité produite en 2024
Le solaire photovoltaïque C’est la transformation directe de l’énergie du soleil en électricité. L’électricité produite peut être soit injectée à 100% sur le réseau, soit en partie autoconsommée, c’est-à-dire consommée sur site (le surplus étant réinjecté sur le réseau), soit totalement autoconsommée (l’installation peut alors être raccordée ou non au réseau électrique). Les installations peuvent être équipées de systèmes de stockage ou non.
En 2024, le solaire photovoltaïque a permis d’injecter 310,6 GWh injectés sur le réseau avec 10 582 installations (~4 300 de plus qu’en 2023). La puissance installée est de 312,1 MW raccordés au total (soit + 46 MW installés par rapport à 2023).
Une harmonisation de la méthode de calcul a été réalisée par EDF pour les années 2015 à 2023 : les valeurs concernant les puissances et le nombre d'installations ont été actualisées.
Une diminution du productible photovoltaïque est observée depuis 2013 à un rythme moyen de 0,7%/an et qui s'accélère depuis 2019 à un rythme de 4,9%/an. Cette baisse s'explique entre autres par la diminution attendue de la performance de certaines centrales en exploitation depuis 2010.
Depuis 2017, le tarif d’obligation d’achat de l’énergie photovoltaïque, en vigueur à La Réunion, était régi par le tarif S17-ZNI pour les installations de puissances allant jusqu’à 100 kWc. Ce tarif s’applique jusqu’en 2023.
Depuis janvier 2024, le nouveau tarif en vigueur est celui régi par l’arrêté tarifaire du 5 janvier 2024 (S24-PV-ZNI) visant les installations photovoltaïques, de moins de 500 kWc, implantées sur bâtiment et situées en Corse, en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à Mayotte, à La Réunion, à Wallis-et-Futuna, à Saint-Pierre-et-Miquelon et dans certaines îles du Ponant non interconnectées au réseau métropolitain continental et habitées à l’année.
Évolution de la puissance et de la production injectée sur le réseau à partir du photovoltaïque
En ce qui concerne les installations photovoltaïques d’une puissance inférieure à 36 kVA, étant donné que la facturation est faite annuellement, la production de ces sites est calculée mensuellement par EDF sur la base de la moyenne de production des sites de puissance supérieure à 36 kVA qui sont relevés mensuellement. Aussi, et afin de rester homogène aux données publiées dans les bilans mensuels, la production figurant dans le bilan annuel est également calculée. Ce qui explique pourquoi le ratio Energie / Puissance est le même pour les différents segments inférieurs à 36 kVA. En 2022-2024, toutes les centrales seront équipées d’un compteur numérique, ce qui permettra d’avoir un relevé réel plus précis.
Il n’est pas possible de différencier les installations photovoltaïques avec et sans stockage sur les puissances allant de 0 à 100 kVA. L’entrée en vigueur de l’arrêté du 5 janvier 2024 dit S24 est très visible pour l’année 2024 sur la tranche 0-36 kVA.
Les installations de puissance inférieure à 36 kVA représentent 93% du nombre d’installations totales pour 22% de la puissance totale photovoltaïque raccordée.
La puissance photovoltaïque installée au 31 décembre 2024 est de 350 Wc par habitant sur l’île, soit équivalant environ à 1 panneau solaire par personne et à une production électrique pouvant couvrir la consommation annuelle d’un réfrigérateur ou d’une machine à laver.
En moyenne, un panneau solaire standard a une puissance de 300 à 400 Wc et mesure environ 1,6m². En France, 1 Wc produit (en fonction de l’ensoleillement) environ 1 kWh/an d’électricité, ainsi, 350 Wc correspond à une production électrique annuelle d’environ 350 kWh. Pour information, les appareils ménagers suivants consomment en moyenne : 1 réfrigérateur : 200 à 500 kWh/an, 1 machine à laver : 150 à 250 kWh/an.
Nombre d'installations raccordées en $BUTTON1 (en MW)
Puissance installée en $BUTTON1 (en MW)
Répartition par tranche de puissance
Puissance installée de panneaux photovoltaïques en 2024 à La Réunion par commune
Déconnexions PV
Le seuil de déconnexion, c’est-à-dire le seuil au-delà duquel la production électrique à partir d’énergies non synchrones peut être déconnectée du réseau pour ne pas mettre en péril son équilibre (le choix de la déconnexion revient au gestionnaire de réseau), est passé à 35% en décembre 2018.
En 2024, ce seuil a été atteint en septembre et octobre, et n’a pas donné lieu à la déconnexion. Il n’y a eu aucune déconnexion d’installations photovoltaïques depuis 2019. Autrement dit, l’intégralité de l’énergie produite par les installations photovoltaïques a été injectée en 2024. Pour rappel :
| 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Nombre de jours avec déconnexions | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Énergie non injectée sur le réseau en raison de ces déconnexions en MWh | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Profil mensuel du nombre de jours de déconnexions
Le photovoltaïque en autoconsommation (totale ou partielle)
L’autoconsommation avec ou sans stockage constitue l’une des solutions permettant d’augmenter le parc photovoltaïque.
La puissance totale installée en autoconsommation raccordée au réseau est de 50 MWc pour 6 616 installations fin 2024. Cependant, le taux d’autoconsommation, c’est-à-dire le pourcentage d’électricité produite consommée sur site, n’est pas connu.
En ce qui concerne les installations photovoltaïques en autoconsommation (totale et partielle) raccordées au réseau, l’état des lieux en 2024 est dressé ci-dessous :
Évolution de la puissance installée pour les installations de "$BUTTON1"
Les tarifs trimestriels d'achat (pour la vente totale et la vente en surplus (y compris le montant de la prime) applicable en 2024 sont disponibles sur l’Opendata de la CRE (CRE | Open data | CRE )
A savoir ! L’autoconsommation produit environ 50,4 GWh soit environ 17,1% de la production totale du photovoltaïque.
Les installations photovoltaïques en autoconsommation sous soumises à l’obligation de se déclarer auprès d’EDF dans le cadre de leur raccordement au réseau. Elles font l’objet de contrats distincts selon qu’il s’agit :
- d’autoconsommation totale : aucune injection d’électricité au réseau n’est effectuée. Ce type d’installation est régi par une convention.
- d’autoconsommation partielle avec revente du surplus de la production. Dans ce cas, un contrat spécifique est rédigé, mentionnant l’autoconsommation et l’achat d’énergie.
Solaire thermique
76,4% des maisons individuelles équipées de chauffe-eau solaires individuels et 306,3 GWh de consommation d'énergie évitée en 2024
Chauffe-eau solaire individuel
En 2024, 3,6% de surface de CESI supplémentaire a été posée (le renouvellement a été pris en compte).
La comptabilisation des Chauffe-Eaux Solaires Individuels (CESI) se fait par les données transmises par EDF car elle les subventionne dans le cadre du programme « Agir plus ». Le taux de renouvellement affiché est basé uniquement sur les déclarations volontaires des solaristes, ce qui engendre une incertitude.
SOLAIRE THERMIQUE L’énergie solaire thermique est obtenue par la transformation du rayonnement solaire en chaleur. Elle permet, à partir de capteurs solaires, la production d’eau chaude pour les besoins d’eau chaude sanitaire en habitat individuel, collectif ou pour le chauffage de piscine par exemple.
Fin 2024, on comptabilise 855 896 m² de panneaux de chauffe-eau solaires individuels sur l’île, ce qui correspond à près de 204 190 chauffe-eau solaires individuels installés depuis la fin des années 90. On estime que cela permet une production thermique de 306,3 GWh par an, en prenant en compte les renouvellements déclarés depuis 2017.
En 2024, la part des CESI commercialisés en vente directe est supérieure à la part des CESI commercialisés en abonnement (18% en abonnement et 82% en vente directe). Une tendance qui s’est inversée par rapport aux 3 dernières années observées pour la part des CESI en abonnement et en vente directe.
En 2024, environ 22% des CESI posés sont du renouvellement, d’après les déclarations des solaristes auprès d’EDF, ce qui est supérieur à l’année dernière (+2%).
En 2024, le taux de pénétration des chauffe-eau solaires individuels dans les maisons individuelles a atteint 76,4%.
Surface de chauffe-eau solaires individuels
Évolution du nombre d’équipements posés entre 2000 et 2024
Chauffe-eau solaire collectif
Fin 2024, on comptabilise 185 233 m² de capteurs solaires en service. Cela correspond à une production thermique de 111 GWh. Ces surfaces peuvent être posées sur les toitures de logements sociaux et/ou privés, de résidences hôtelières et d’autres bâtiments tertiaires.
Les données présentées ci-après ne sont pas exhaustives : uniquement la part résidentielle ayant bénéficié des aides financières de l'Etat est comptabilisée.
Surface de chauffe-eau solaire collectif
À la suite d’un travail collectif réalisé avec la DEAL et l'ADEME en 2025, la méthodologie de calcul a été revue pour la période 2010-2024 en intégrant les logements collectifs neufs privés et/ou sociaux ayant bénéficié d’un financement Etat. La surface posée cumulée a donc également été revue sur cette période. Cette méthodologie de calcul ne concerne actuellement que le résidentiel, mais n’inclut pas le collectif ou le tertiaire.
Cumul du solaire thermique
L’ensemble des installations solaires thermiques en 2024 a permis d’éviter la consommation de 417 GWh d’électricité. Le solaire thermique poursuit sa croissance avec 32 470 m2 de capteurs solaires supplémentaires posés en 2024.
Production électrique évitée